Notre Histoire

Près du THOUREIL, surplombant un large plan d’eau de la Loire, la petite chapelle Saint- Martin suffirait, à elle seule, à rappeler qu’en ce lieu, au milieu des chênes de GLANFEUIL, SAINT-MAUR fonda sur la terre angevine la première abbaye bénédictine de l’Anjou.

L'alumnat des Religieux Assomptionnistes

La guerre de 1914 oblige les religieux assomptionnistes à fermer un petit séminaire en Belgique, où ils avaient de jeunes élèves venus de l’ouest de la France. Ils cherchent pour ces élèves une maison dans la région de l’Ouest.

La croix de Saint Maur pourrait dater du IXème siècle. Elle semble d’inspiration celtique a cause des entrelacs qui l’ornent.

La Croix de Saint Maur

Le cercle central qui donne la consistance à tout le reste voudrait faire penser à Dieu: le Dieu de l’Alliance (bague de mariage).

Les bras de la croix dessinés en forme de cœur par un entrelac continu font penser à l’amour: Dieu est Amour.

Les chœurs semblent jaillir du cercle comme de leur source: l’amour vient de Dieu. Leur retour au centre du cercle: « Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui « .

Le carré formé par la réunion des cœurs dans le cercle évoque la communauté chrétienne qu’est l’Église, rassemblée dans et par l’Amour de Dieu selon le commandement du Seigneur: « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».

L'Église devient ainsi l'amorce de la Cité du Ciel

L’Église devient ainsi l’amorce de la Cité du Ciel: la Jérusalem Nouvelle dont l’Apocalypse nous dit « Elle dessine un carré » (Ap.: 21,16)

Sa hauteur totale est de 2,38 mètres. Les bras sont inégaux: celui de droite mesure 0,88 m et celui de gauche 0,66.
 Cette croix carolingienne sculptée au XI ou XII e siècle dans cinq belles pierres de tuffeau doré du Saumurois qui ornait la façade de l’ancienne église abbatiale et que l’on voit encore de nos jours, n’a, effectivement, pas son pareil.

Certes les sculptures qui prolongent les bras présentent beaucoup de similitudes avec d’autres décors que l’on retrouve dans les églises de cette époque et en particulier avec celle de Cravant-les-Coteaux, près de Chinon. Mais la croix elle-même est unique. Elle porte pour toute ornementation des entrelacs multilignes et continus.